
Le
tableau ci-dessous va nous permettre de comparer les chiffres concernant les
bénéficiaires sur l’année 2009 et 2014 au sein des différentes missions
sociales. Nous pouvons constater que ces chiffres sont en constante
augmentation.
2009: 2014:
L’AIDE ALIMENTAIRE :
Tout d’abord, la
principale activité la plus connue des Restos du cœur est l’aide alimentaire.
En effet, plus de 2000 centres de restauration sont dispersés dans toute la
France dont 86 Restos Bébés sont inclus dans certains centres. Les Restos Bébés répondent aux difficultés des jeunes parents en leur
offrant une aide matérielle. On constate qu’en 3 ans, la distribution de
nourriture est passée de 115 000 000 repas distribués en 2011 à
130 000 000 en 2014.
Il existe
plusieurs types d’aide alimentaire :
- · La distribution de paniers repas équilibrés
- · Une aide pour les bébés
- · Des repas chauds distribués dans la rue (destinés à ceux qui n’ont pas de toit).
Les
périodes de distribution s’effectuent sur deux campagnes : de début
décembre à fin mars; c’est la campagne d’hiver où sont ouverts environ 75% des
centres, et d’avril à fin novembre, c’est la campagne d’été.
En
1986 Coluche intervient devant le parlement européen pour qu'il aide
l’association à fournir de la nourriture à ceux qui en ont besoin. C’est en
1987 que les surplus de la communauté européenne permettaient de livrer des
denrées alimentaires à des associations chargées de les distribuer aux plus
démunis via le « Programme Européen d’Aide aux plus Démunis »(PEAD).
Il a été remplacé en janvier 2014 par le « Fonds Européen d’Aide aux plus Démunis »
(FEAD). Les Restos du cœur et trois autres grandes associations caritatives en bénéficient
comme la Croix-Rouge, le Secours populaire et la Banque alimentaire.
Les
Restos du cœur favorisent aussi le lien social entre les bénéficiaires pour
lutter contre la solitude et le repli sur soi.
LES
EMPLOIS :
Mais
la redistribution alimentaire n’est pas la seule mission des Restos du cœur qui
ont étendu leurs actions à l’insertion socioprofessionnelle qui consiste à
aider les personnes éloignées de l’emploi à trouver une place reconnue dans la
société. Pour cela, les Restos du cœur proposent un accompagnement ayant pour
objectif d’agir sur différents points, tels que la démarche à adopter pour
trouver un emploi et renouer avec le monde du travail. Cependant, le nombre des
bénéficiaires n’a pas subi d’évolution entre les années 2009 et 2014. En effet,
on s’aperçoit que dans les ateliers et chantiers d’insertion, les chiffres sont
passés de 99 personnes accueillies à 100 personnes, il n’y a donc eu aucun
changement en 4 ans. Néanmoins, cette activité reste un outil d’accompagnement
qui procure un fort sentiment d’utilité sociale qui créée des liens et rompt avec
la solitude. Cela permet également de réapprendre à respecter les horaires,
d’élaborer des projets et se préparer à une formation.
LES LOGEMENTS :
De plus, on compte aujourd’hui 200 000
personnes qui vivent dans des logements de fortune et 600 000 dans des
habitats très dégradés. C’est pour cela que les Restos du cœur ont tout mis en
œuvre pour offrir des logements d’urgence. Heureusement, les chiffres ont nettement
baissés entre 2009 et 2014. En effet, pour l’année 2009, on a recensé 2284
personnes ; alors qu’en 2014 on en comptait plus que 1472. Cependant, ce
nombre reste encore trop élevé mais laisse espérer dans un avenir proche un passage sous la barre des
1000 personnes hébergées d’urgence.
CULTURE ET LOISIRS :
Les
Restos du cœur proposent plusieurs activités :
-
Les départs en vacancesOn a compté en 2014 plus de 4973 personnes parties en vacances. Pour la plupart, se fut un premier départ qui s’est révélé très positif car il a servi « d’impulsion » pour réaliser de nouveaux projets.Les départs en vacances sont financés à 50% par les Restos du Cœur et par des financements locaux (CAF, Conseils Généraux, Conseils Régionaux, communes, banques…)· Les espaces livres994 espaces livres ont été installés par les Restos du cœur au sein de certains centres dans le but d’instruire et de lutter contre l’illettrisme, l’isolement et l’exclusion sociale.· Les activités physiques et sportivesLe sport est une activité auquel les Restos du cœur tiennent car en plus d’être pédagogique, elle agit positivement sur le bien être et la santé de l’individu qui se sent ainsi mieux dans sa peau. Toutefois, cette activité reste difficile d’accès car une inscription dans un Club coûte très chère.· Les sorties culturelles et ateliers artistiquesPour favoriser d’avantage l’accès à la culture des plus démunis, les Restos du cœur organisent des sorties au musée ou au théâtre pour ceux qui n’ont pas les moyens.La culture et les loisirs sont des catégories que proposent les Restos du cœur. En effet, en 2009, on comptait 97 000 spectateurs accueillis aux « rendez-vous cinéma » et 3544 participants aux premiers départs en vacances. Alors qu’en 2014, il y avait 110 000 spectateurs aux « rendez-vous cinéma » et 4973 bénéficiaires des premiers départs en vacances. La cause de cette évolution est due à l’augmentation des prix ce qui rend les loisirs difficiles d’accès. Par ailleurs, l’Electricité de Strasbourg finance une partie des séances de cinéma.
LES MICROCREDITS :
Les
microcrédits comme l’aide à l’emploi sont apparus en 2012 et ont eu un grand
succès auprès des bénéficiaires.
·
Le conseil
budgétaire
Il a été mis en
place dans le but de responsabiliser le demandeur et de lui faire prendre
conscience de ses possibilités financières.
·
Les microcrédits
Ils sont à
faibles taux d’intérêt et sont destinés aux personnes n’ayant pas le droit aux
crédits classiques. Ils permettent de financer des biens et des services
primaires, c’est-à-dire qui sont nécessaires comme l’éducation, la formation ou
encore le logement.
L’ACCES A LA JUSTICE ET AUX DROITS :
Durant
l’année 2013, on compte plus de 1885 personnes qui ont été accompagnées dans
l’accès à la justice par 235 bénévoles. Cet accès aux droits et aux conseils
juridiques a pour but d’informer tout citoyen sur ses droits et de pouvoir en
bénéficier afin de trouver une solution à des situations complexes et d’agir en
connaissance de cause.